La vieille maison était surchauffée, mais ma grande tante ne semblait même pas le remarquer. Elle restait là toute la journée sur son divan en écoutant des annonces d’articles inutiles. Je ne comprenais pas comment elle faisait, car j’avais fini par m’en lasser après seulement une dizaine de minutes.

Il fallait dire que j’étais nouveau ici, se ne faisait que deux semaines que j’avais emménagé chez Tante Clara. Cette femme d’un certain âge, petite et un peu enrobé, avait accepté que je vive chez elle ; en échange bien sûr de quelques services. Par chance, elle ne demandait pas grand-chose, seulement que je fasse la pelouse, les courses et quelques repas. Malheureusement pour moi, la dernière tâche était la plus difficile. Ce n’est pas parce que je détestais cuisiner, loin de là, seulement que je n’avais jamais rien appris dans ce domaine, du moins à ce que je me rappelais. Bien sûr, Tante Clara n’avait pas été fière de moi en apprenant cela et la seule excuse que j’avais était un « Avec mon père, on commandait toujours du resto… ». J’avais dis cette phrase-ci, quelques semaines plus tôt, avec un nouement dans la gorge et Tante Clara, par-après, ne critiquais plus mes repas. Il fallait dire que je faisais de mon mieux, en tout cas j’essayais fortement.

Quelques minutes passèrent avant que je me fis remettre à l'ordre par la femme de la maison.

- Jason, chéri, pourrais-tu, s'il-te-plaît, promener "Grande-Duc" pour moi, il fait terriblement humide ces jours-ci et mes genoux ne m'obéissent plus, dit-elle avec un soupir.

J’acquiesçai même si je n’en avais pas vraiment envie, s'occuper de son chien était un autre "service " que je devais accomplir. "Grande-Duc", était un bichon maltais. Ce chien était d'une insupportable présence et laissait derrière lui du poil a en plus finir. Mais bon, Tante Clara tenait fermement à ce chien, qu'elle coiffait avec une petite boucle sur la tête. Pourtant, le chien était bien un mâle et il fallait dire que son nom comportait une faute, enfin c'est que ma grande tante m'avait expliqué. Elle avait voulu l'appeler « Great Duke » pour ramener une certaine noblesse britannique, mais elle s’était rendu compte que sa voisine avait appelé son chien de la même manière ! Non, mais quel scandale, avais-je dis ironiquement. Pour cette cause, elle avait décidé de garder le même nom, mais de le changer en français pour « Grande-Duc ». C’est seulement deux mois plus tard, qu’elle se rendit compte de son erreur. Pauvre vieille femme... c'était assez pathétique quand on y pensait.

Tout en réfléchissant, j’avais déjà enfilé mes baskets et avais fermé la porte de la demeure derrière moi. Bien sûr, « Grande-Duc » se tenait à mes côtés, l’air supérieur… La promenade n’allait pas être longue, du moins c’est ce que j’aurais voulu.

Une vingtaine de minutes plus tard, je me retrouvais perdu, en titubant à droite et à gauche avec un chien qui refusait d’obtempérer. Non, mais ! C’était carrément mon genre ça, me perdre à Londres...

Pour remédier à ma situation, je m’arrêtai près d’un marchant qui vendait des fleurs. Je lui expliquai que j’étais perdu et que j’avais besoin de retrouver la rue où ma grande tante habitait. Heureusement, je me souvenus qu’il y avait une boulangerie de l’autre côté de la rue du nom de « British Bread », le nom m’avait frappé, parce qu’il n’était pas très original... Bref, j’allais faire part de ce renseignement à mon interlocuteur lorsque quelque chose me fit trébucher sur le présentoir à fleurs qui se trouvait devant moi. Je me relevai vivement et aperçu une petite créature à la fourrure blanche traverser la rue. Mais merde ! Le chien s’était enfui !

Par instinct, je me mis à courir après le chien, manquant de me faire ramasser par une voiture sur la route. J’entendais un bourdonnement au loin, c’était sûrement le vendeur de fleur qui me criait après, à moins que c’était le chauffeur de la voiture de tout à l’heure… ou le cycliste que j’avais failli percuter à l’entrée du parc. Bref, je devais retrouver ce chien, sinon ce serait la fin de mon existence, j’en étais quasiment certain… Tante Clara avait mentionné que son chien était son seul objet précieux et qu’elle voulait que rien ne lui arrive … Et bien, c’était raté.

Je continuai à courir et à regarder partout en quête d’une boule blanche, mais en vain... C’étais peine perdu... Moi qui avait souhaité que quelques chose arrive pour briser la monotonie de chez Tante Clara... j'étais servi.

Hj : Je vais faire comme si j’avais encore
mon plâtre dans mon bras et que je viens de sortir de l’hôpital en quelque
sorte.








Cela faisait que quelques jours que j’étais
sortie de l’hôpital qui était si morbide, tous ses murs blancs, la blouse
blanche et mon plâtre m’avait donné mal au cœur. J’avais été tellement heureuse de pouvoir enfin sortir de l’hôpital
de plus avoir des sédatifs pour calmer la douleur que j’avais à mon bras, mais
j’avais toujours mon plâtre qui me
rappelait ce mauvais souvenir. J’étais également plus désavantager pour les
combats puisque je ne pouvais me servir que d’une main et que mon plâtre n’était
pas imperméable a l’eau ce qui ne m’aidait
pas plus puisque mon élément était l’eau.
J’avais été trop longtemps enfermé dans une chambre que je décide de sortir de
la mienne et d’aller prendre de l’air. J’ai réussi après plusieurs fructueux de
m’habiller et je me dirige dehors, mes pas me mène vers le parc de Londres. J’étais
perdu dans mes pensées, j’étais tellement frustrée d’avoir un bras dans le plâtre qui me nuisait plus qui m’aidait soient dans
les cours ou soient pour m’habiller le matin, je devais me lever plusieurs minutes avant pour pouvoir m’habiller à cause
de mon plâtre alors que d’habitude cela
ne prenait quasiment peu de temps, ce que j’aimais le moins c’était le regard
sur moi ou plutôt sur mon plâtre en quelque sorte c’était comme un regard de pitié
c’est cela que je voulais absolument éviter que le monde me regard avec des
regards de pitié qui s’occupait de moi juste
à cause de mon plâtre. Je restais
la plupart du temps enfermer dans ma chambre, je ne sortais que pour les cours. En plus d’avoir un plâtre, je
devais rattraper tout mon retard dans
les cours à cause que j’étais resté
assez de temps a l’hôpital, j’avais manqué
un plus de trois jours de cours ce qui était assez ardu de tout
reprendre cela après. J’étais arrivée au parc, mais perdu dans mes pensées, je
ne reviens à la réalité que quand quelque chose me sauta dessus moi. Je perdis
et je me retrouve par terre. Et voilà, j’étais encore rendu à terre, mais on moins cette fois-ci je
n’étais pas tombé sur mon bras, une chance d’avoir un autre bras cassé m’aurait
attristé énormément. Je me relève quand je vis
que le chien avait déserté en quelque sorte. Quand je me suis levé du
gazon ou j’étais étendu de tout mon long, je vis une personne qui allait
probablement éclairer ma journée quoique je n’étais pas en ma meilleure, j’avais
un plâtre dans un bras et j’avais du gazon partout sur moi. J’essaye discrètement
d’enlever le gazon que j’avais sur mes pantalons et dans mes cheveux et quand
cela fût fait. Je dis avec un petit sourire gêner.


-Salut





J’aurais voulu pouvoir dire autre chose que
salut, mais c’était le seul mot qui m’était venu a l’esprit. J’avais même
envie de cacher mon plâtre, je ne
voulais pas voir quelqu’un d’autre me regarder avec un regard de pitié ou
triste pour moi.Mais cela était impossible de cacher un si gros plâtre dans un
simple t-shirt pourquoi est-ce que je n’avais pas pensée de m’apporter une
veste cela aurait été fort utile pour moi.Je fis un léger soupire avant de
porté mon attention vers le paysage qui était magnifique d’une beauté très
rare, pour une fois il ne pleuvait pas
ce qui était également très rare.Le paysage était d’un vert éclatant, le sol était fertile et d’un vert magnifique.Ce
que je pouvais aimer observer le paysage qui permettait de me détendre à chaque
fois et qui me donnait le goût de sourire. Quand j’étais mal à l’aise, fatiguée ou triste, je n’avais qu’à observer
le paysage ou faire du surf pour que tous les sentiments que j’avais disparaissent
et fassent apparaître des nouveaux sentiments encore plus joyeux. Je reviens
ensuite dans la réalité et j’eu un petit
sourire avant de dire.


-Je m’appelle Chloé et toi, tu ne trouves pas
que le paysage est magnifique, je ne me lasserais
jamais de le regarder cela me détend tellement.


Je me perdis en nouveau dans mes pensées qui
divaguait d’un sens à l’autre qui n’avait
pour la plupart aucun lien entre elles.

HS: Désolé du retard :S



J’allais lâcher prise et abandonner. J’allais sûrement devoir poser des affiches partout dans la ville pour retrouver ce foutu chien. Et si cela ne suffisait pas, j’allais recevoir certaines représailles de la part de ma chère tante… même si je ne doutais même pas que celle-ci se transforme en crise apocalyptique. Je devais faire quelque chose au plus vite.

C’est soudainement à cette pensée que quelque chose attira mon attention. Plus loin, sur le chemin du parc, une jeune femme venait de tomber à la renverse. Je m’inquiétai d’abord, se n’étais pas tout à fait normale que les gens tombent sans aucune raison… à moins que celle-ci eut un certain malaise. Voyant qu’il n’y avait personne qui l’aidait à se relever, je m’approchai afin de m’assurer qu’elle allait bien.

Avant même que je puisse m’approcher pour l’aider, la jeune étudiante se releva sans aucune difficulté, me faisant face. J’allais lui demandé quelque chose lorsque ma concentration se perdit une fois de plus. J’avais aperçu la petite boule blanche qui décampait plus loin. Mais merde ! Encore une fois ce sale cabot m’avait échappé. Si seulement j’aurais un espèce de plan pour le coincer…

- Salut, dit une voix féminine.

C’était la fille qui était tombé à la renverse. Elle me souriait timidement. J’étais sûr de l’avoir déjà vu quelque part...

Dans les rues peut-être… c’était une possibilité. Ah moins que… qu’elle… oui ! C’était ça ! Elle allait à sa nouvelle école. Enfin, elle ressemblait drôlement à une fille qui était dans un de ces cours. Je la regardai de la tête au pied, puis revient vers son bras. Depuis quand elle avait un plâtre ? Il n’en savait rien… il avait peut-être seulement pas remarqué. Il fallait dire qu’avec son allure générale, on ne s’attardait pas sur son plâtre.

Elle me ramena encore une fois de mes pensées, il en était peut-être temps… je ne savais pas combien de minutes s’étaient écoulés depuis qu’elle m’avait dit ce petit salut. Elle avait soupiré… c’est ça qui m’avait sortit de ma rêverie. Ah non, qu’est-ce que je pouvais bien lui dire ?! , me demandais-je, soudain plus nerveux. Ma main frôla me cheveux.

- Euh... Salut... bredouillais-je.

Elle me sourit ; j’avais sûrement l’air d’un parfait idiot...

- Je m’appelle Chloé et toi, tu ne trouves pas que le paysage est magnifique, je ne me lasserais jamais de le regarder cela me détend tellement.
La dite Chloé laissa sa phrase en suspend comme si elle aussi venait de se replonger dans ces pensées. Je répondis tout de même à sa question, tout en me passant la main encore une fois sur mon crâne.

- Je suis Jason, Jason Jenkins

Aucune réponse de mon interlocutrice. Bon, nous allons essayer une façon plus amicale et moins conventionnelle…

- Mais, tu peux m’appelé J.J, répondis-je en souriant bêtement.

Pas plus de réponses de sa part. Bon, sérieusement, je ne devais pas avoir le tour avec les filles… Même si je ne voyais pas se que j’avais fait de « mal ». Je décidais alors de diriger mon regard autour de moi, observant l’environnement dans lequel je me trouvais.

Non mais, comme elle avait raison cette Chloé ! Le paysage était magnifique, le vert était si dense et éclatant. Je la remerciai intérieurement, car ma nervosité s’était estompée d’un coup. Le paysage pouvait détendre ? Ça avait tout l’air.

- Au juste Chloé, commençai-je, tu n’aurais pas vu un bichon maltait courir les rues ?

J’écoute Jason me dire salut et je l’écoute me dire
qu’il s’appelait Jason et que je pouvais l’appeler J.J. Après quelques minutes
de silence ou je regardais le paysage. Sa voir me fit revenir dans la réalité. Il
me demande par la suite si je n’avais
pas vu un chien. Je lui répondis après quelques minutes de silence avec un
sourire.





-Il y a un chien qui m’est
rentré dedans c’est peut-être le chien que
tu recherches?








Je pris à nouveau quelque
minute de silence pour regarder a nouveau ce paysage si dense si magnifique qui
allait très bien avec les cieux bleus azurés et dont il y avait très peu de nuages
cette fois-ci. Pour une fois à Londres, il faisait beau, il ne pleuvait pas. On pouvait profiter
de la magnifique journée en se promenant dans les rues de Londres. Je
regarde Jason avec un sourire et
je lui dis





-Je ne sais pas si cela
paraît déplacer ou pas, car on ne
se connait pas beaucoup, mais si tu
voulais signer mon plâtre ça serait
cool. Un petit accident dans un combat qui a mal tournée et je me suis retrouvé avec un plâtre à
l’hôpital.





Je regard par la
suite l’heure sur ma montre et je vis
que c’était l’heure que je prends mes
inflammatoires, mais malheureusement je ne pouvais pas les prendre maintenant, car je n’avais rien à boire, je
devrais peut-être m’arrêter dans un magasin pour en boire. Je pris à nouveau
quelques minutes de silence avant de continuer de parler.





-Cela fait longtemps que j’ai déménagé à Londres,
je connais des raccourcies, je pourrais
peut-être t’aider a trouvé ton chien si tu
veux?








Je reporte mon regard vers
le paysage quand je vis une petite boule blanche arriver et repartir par la suite. Je le regard en lui pointant du
doigt la boule blanche et je lui dis


-Est-ce que cela se
pourrait que cela soient le chien que vous recherchez. Je pense que je sais où
il va se dirigée, si vous voulez bien me
suivre. Il faudrait par contre que je m’arrête quelque part pour m’acheter une
bouteille d’eau, je dois prendre mes inflammatoire, mais je n’ai rien à boire
par contre. Je n’ai pas de gazon dans mes cheveux ou sur moi?





Après quelque minute de silence.
Je lui fais un signe de me suivre et on se dirige à la recherche du merveilleux
chien qui m’avait rentrée dedans. Je m’arrête devant un magasin et je pris une
bouteille d’eau et je donne l’argent et
je pris le change. Je pris mes médicaments dans mon sacoche et j’en pris
2 comme l’était indiqué sur ma boîte. Je referme mon pot que je remis dans ma
sacoches avec un sourire et je pris
quelque gorgé d’eau avant de ranger
à mon tour la bouteille. Je le
regard et je dis avec un sourire.





-On va prendre des raccourcies,
si on a un peu de chance, on va peut-être arrivée avant votre chien.





J’avais dit cela avec un
sourire amusée et un ton un peu sarcastique. J’aimais bien de temps en
temps faire un peu d’humour qui n’était
la plupart du temps pas vraiment drôle. Je commence à marcher lentement pour
pouvoir voir si Jason allait me suivre ou pas. Tout en portant mon regard vers
le magnifique paysage qui était très
beau avec une couleur si dense et si
vraiment magnifique d’un vert éclatant
qui faisait ressortir mes yeux bleus.

Chloé ne semblait pas encore répondre. Elle ne le fit seulement qu’après quelques minutes avec un léger sourire sur les lèvres. Elle me dit qu’il y avait un chien qui lui avait rentré dedans et c’était sûrement celui que je cherchais. Je me secouai la tête en signe de négation, non parce que ce n’était pas le chien que je cherchais, bien au contraire. Je n’arrivais juste pas à penser à tout ce que ce cabot avait fait. De un, il avait failli me tuer deux fois plutôt qu’une, avait fait tombé un cycliste et il avait aussi percuté Chloé. Ahh, mais quelle chance ai-je ! , me dis-je ironiquement.

Je soupirai malgré moi avant de remarquer qu’un autre silence s’était installé. C’était encore moi qui n’avais rien à dire ? Sûrement. Pourtant, je trouvais que ce silence n’avait rien d’oppressant. Il semblait tout à fait naturel et je savais pertinemment que ce n’était pas grâce à moi. Ce devait-être Chloé qui détendait l’atmosphère…

- Je ne sais pas si cela paraît déplacer ou pas, car on ne se connait pas beaucoup, mais si tu voulais signer mon plâtre ça serait cool. Un petit accident dans un combat qui a mal tournée et je me suis retrouvé avec un plâtre à l’hôpital.

Voilà ce que je disais, elle avait un don pour commencer une discussion. Don qui, selon moi, devait la sortir du pétrin quand elle en avait besoin.

- Et bien non, ce n’est pas déplacé du tout, dis-je me voulant amical, je serais très content de signer ton plâtre. Il faudrait juste trouver un stylo…

J’allais lui demandé pourquoi ça avait mal tournée, mais je me retins. Je ne voulais surtout pas lui faire rappeler des souvenirs douloureux passé à l’hôpital.

Je la vis regarder sa montre. Ma nervosité reprit un peu le dessus. Non, mais du calme, me dis-je, tu as juste à la saluer pour qu’elle continue son chemin… elle doit sûrement être attendu quelque part de plus important… J’étais vraiment stupide ! J’étais en pleine conversation avec moi-même pendant qu’une femme se tenait devant moi… Pathétique le gars !

- Cela fait longtemps que j’ai déménagé à Londres, je connais des raccourcies, je pourrais peut-être t’aider a trouvé ton chien si tu veux?, dit-elle pour briser le silence.

Bon… comment faire pour lui dire au revoir sans avoir l’air … et, mais ?! Elle avait proposée de m’aider à retrouver ce foutu chien ! Elle semblait un ange tombé du ciel, connaissant des raccourcies dans cette ville énorme.
Il fallait dire que mon sens de l’orientation n’était pas super non-plus, je ne pouvais donc, pas laisser cette opportunité partir.

D’un signe rapide, Chloé me montra du doigt Grande-Duc qui courrait au loin. Elle me demanda si c’était le chien que je cherchais et me dis qu’elle savait possiblement où il allait ainsi. Elle me parla aussi de médicaments et le fait qu’elle avait besoin d’eau pour les prendre. Par la suite, elle me demanda si elle avait du gazon sur elle.

- Oui, c’est bien le chien que je cherche. Tu sais… au juste, tu n’es pas obligé de me vouvoyez, on a le même âge, dis-je en souriant bêtement. Pour ce qui est de l’eau, ça ne dérange aucunement d’arrêter à quelque part, il faut juste que ce ne soit pas moi qui te guide… Enfin, si tu ne veux pas te perdre, puisque contrairement à toi, je viens d’aménagé ici…

Après d’avoir dit se que j’avais à dire, je m’approchais d’elle pour lui effleuré les cheveux. Ils étaient soyeux et légers. Dès le contact, je me rendis compte que mon mouvement était peut-être étrange aux yeux de mon interlocutrice.

- Désolé, tu avais un brin de gazon dans les cheveux, dis-je en retirant ma main et en lui montrant la brindille.

Je ne saurais jamais si elle avait trouvé cela déplacé, car elle me fit un signe de la suivre. On arrêta à un petit magasin et elle prit une bouteille d’eau, payant comptant. Elle sortit alors deux pilules avant de les avaler, puis elle rangea le tout.

- Je déduis que c’est pour ton bras cassé, dis-je.

Elle me regarda et me sourit.

- On va prendre des raccourcies, si on a un peu de chance, on va peut-être arrivée avant votre chien.

Elle m’avait encore vouvoyez, mais je me doutai un peu qu’elle l’avait fait exprès. Si tôt sa phrase dite, elle avait fait un sourire amusée. Je lui rendis.

Chloé se mit à avancer lentement et je me mis à la suivre. Je la rattrapai pour être à sa hauteur. Peut-être que cette petite promenade en sa compagnie allait m’apprendre des choses sur cette fille ? Il fallait dire aussi que je ne connaissais pas beaucoup de gens dans cette ville, si c’est pour dire quasiment personne. Il avait Tante Clara et seulement quelques personnes à l’école. Connaître Chloé serait donc une très bonne chose.

- Au juste, où tu m’amène comme ça ?! Je veux dire, où Grande-Duc, enfin le chien de ma Tante, nous amène ?

Elle eut un petit sourire, je ne pouvais dire si elle riait du nom du chien ou si l’endroit où on se dirigeait avec quelque chose de … spécial.